« La symphonie du vivant. »
joel de rosnay
L’épigénétique passe par-dessus la génétique
Notre comportement quotidien peut moduler l’expression de nos gènes, ce que l’on appelle l’épigénétique. Des facteurs tels que la nutrition, l’exercice physique, l’interaction sociale, la gestion du stress, etc. sont essentiels pour influer sur notre génétique.
La science révèle que notre environnement et non notre patrimoine génétique est responsable de notre développement.
Cette découverte a entraîné une révolution scientifique, qui apporte une nouvelle compréhension de la manière dont les facteurs environnementaux interagissent avec nos gênes. Les ARN issus des 98% de l’ADN des chromosomes, qui n’aboutissent pas à la synthèse de protéines, sont des acteurs clés du contrôle épigénétique.
Ainsi, nos comportements peuvent activement influer sur le fonctionnement de nos gènes, et ce, à toutes les étapes de notre développement. De plus, ces modifications épigénétiques peuvent être transmissibles et réversibles, en fonction de l’environnement et de l’histoire de l’individu.
Ces nouvelles connaissances, qui réunissent la biologie, les sciences humaines et sociales, sont à la source d’une médecine personnalisée, préventive et prédictive. Elles nous offrent également une perspective novatrice sur l’importance du périnatal et des premières années de la vie pour le développement du cerveau.
La génétique, c’est le programme du vivant. L’épigénétique régule en permanence le fonctionnement des gènes.
L’épigénétique c’est une révolution scientifique. Jusqu’à ces dernières années la science expliquait que nous étions programmés par notre patrimoine génétique. Or à la lumière de recherches récentes les scientifiques revoient leurs théories. La nouvelle révolution en biologie, appelée épigénétique, montre que notre comportement quotidien inhibe ou active certains de nos gênes.
Cette notion est fondée sur l’interdépendance entre individu et environnement. Prendre soin de son environnement personnel et ainsi rester en bonne santé.
Notre programme de vie est organisé avec 2% d’ADN codant (la synthèse des protéines) et 98% d’ADN non codant dont on disait il n’y a pas si longtemps qu’il s’agissait d’ADN « poubelle ».
